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Conduire à Bali : ce qu’il faut savoir !

A 4 sur un scooter à Bali

Conduire à Bali : on voit de tout…

Vous envisagez de conduire à Bali car vous allez vous y rendre prochainement ?

La conduite à Bali est en effet loin d’être une « habituelle »… Je partage dans cet article mon retour d’expérience sur ce point et mes conseils.

Les points à prendre en compte pour conduire à Bali

Je commence cet article par aborder les points principaux à avoir en tête sur la conduite à Bali.

Le permis international

Cartes de permis pour conduire à Bali

Disposer de son permis

Je commence par ce point, car c’est un peu la base… En Indonésie, et donc à Bali, il faut posséder un permis international pour être en ordre (notamment lors d’un contrôle sur la route par la police).

Il faut par ailleurs posséder également son permis d’origine (permis français si vous êtes français donc, et pas une copie).

Si vous n’en avez pas, vous aurez juste une contravention à payer, de l’ordre de 100 000 roupies (environ 5 euros…). Et cela ne vous empêchera pas non plus de louer un véhicule dans une agence : le permis du pays d’origine est suffisant.

Néanmoins, si vous voulez être en règle (ce que j’avais fait), il suffit de faire la demande d’un permis international. Quand j’avais été à Bali en 2011, il fallait se rendre en préfecture…

Mais maintenant c’est plus simple : il suffit d’envoyer un courrier en remplissant un formulaire et en fournissant les photocopies de justificatifs. Vous trouverez tous les éléments sur le site internet du service public.

A noter que ce permis est valable 3 ans, et son obtention est gratuite (en dehors du prix du timbre bien sûr).

La conduite à gauche

Scooter sur une route à Bali, avec la conduite à gauche

A Bali, on conduit à gauche !

Une fois sur place avec votre véhicule, il faudra s’adapter pour la conduite à gauche ! Si vous êtes voyageur vous aurez peut-être déjà eu l’occasion de pratiquer la conduite à gauche.

Mais pour ceux qui ne connaissent pas, voici les quelques points auxquels ils faut faire attention pour conduire à Bali. Ils peuvent chambouler les automatismes au départ :

  • pour une voiture, le siège conducteur sera à droite, le volant à droite, et le lever de vitesse sur la gauche. Le levier de vitesse à utiliser avec la main gauche est pour moi l’élément le plus notable. Il faut quelques heures / jours pour que cela devienne fluide.
  • à une intersection, il faut bien veiller à repartir sur la voie de gauche. Attention, l’instinct de conduite à droite reprend vite le dessus !

Je pourrais citer également les ronds-points dans lesquels il faut tourner dans le sens horaire. Mais je n’ai pas souvenir d’avoir vu des ronds-points à Bali.

La circulation est dense

Des scooters sur la route à Bali

La conduite à Bali : souvent encombrée…

Je pense en particulier aux abords de Denpasar et autour des « grandes » villes comme Ubud ou en direction du sud.

Je garde en effet de Bali clairement le souvenir d’une circulation saturée, avec de nombreuses voitures, et des scooters partout.

Cette circulation dense amène à plusieurs constats :

  • on peut passer beaucoup de temps sur la route si l’on n’optimise pas son itinéraire de voyage
  • cette densité entraîne des comportements un peu « cavaliers » des balinais. J’entends par là une conduite parfois chaotique avec un non-respect du code de la route. Il faut apprendre à klaxonner un peu à tout va pour indiquer sa présence et surtout quand on s’engage dans une intersection…
  • le scooter s’avère être un moyen de transport plus rapide qu’une voiture, mais néanmoins un peu plus « sportif ».

On croise de tout sur la route

Des animaux sur la route à Bali

On trouve de tout sur la route à Bali…

Evidemment, comme dans tout pays il faut faire attention aux piétons. Même si là encore, comme les règles ne sont pas forcément respectées, ils ne traverseront pas forcément pas sur les passages dédiés !

Mais je pense surtout ici aux animaux en fait, notamment les chiens, relativement nombreux à Bali. Mais aussi des vaches, poules, ou autres.

Bien sûr, on ne trouvera pas la vache sur l’axe principal (encore que ?), mais sur les petites routes de campagnes menant à certains sites touristiques ou aux plages, ça peut arriver.

Je n’ai pas eu beaucoup de mal à trouver l’occasion de faire la photo qui illustre ce paragraphe…

Mettre de l’essence

Des bouteilles d'essence à Bali

Des bouteilles d’essence à Bali : artisanal…

De manière générale des stations service comme on voit un peu partout. Avec une différence tout de même : la possibilité de définir avant le montant que l’on souhaite dépenser en essence.

J’ai trouvé ça très pratique car on payait souvent en cash. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi ce système n’est pas utilisé en Europe…

Mais l’on trouve également des stations plus petites, notamment pour dépanner les nombreux scooters.

Faire le plein se résume alors à acheter une bouteille d’essence et à la vider dans le réservoir. C’est très artisanal, mais répandu à Bali.

Quel moyen de transport ?

Le moyen de transport à choisir pour son séjour à Bali dépend de plusieurs facteurs, notamment du nombre de passagers, de son type de séjour (à l’hôtel dans le sud ou en itinérance). Et de son degré de confiance en soi 🙂 .

Pour ma part, je peux faire un retour d’expérience assez large car j’en ai utilisé plusieurs.

La voiture

Une procession sur la route à Bali

Une procession sur la route…

La voiture a été notre moyen de transport principal. Notre séjour à Bali était itinérant : il nous fallait donc une voiture, ne serait-ce que pour transporter les valises d’une villa à une autre.

Mais la voiture présente d’autres avantages : au-delà du transport des bagages elle permet de se mettre au frais si besoin avec la clim, naviguer facilement au GPS. Et disposer d’un vrai « co-pilote », point important à Bali !

En contrepartie, au vu du trafic, ce n’est pas forcément le moyen le plus rapide pour aller d’un point à un autre…

Un point pratique pour naviguer au GPS et avoir une visibilité sur le trafic en temps réel, est d’utiliser l’application Google Maps.

Du réseau 4G est donc nécessaire, et l’on peut pour cela récupérer facilement une carte SIM indonésienne à l’aéroport de Denpasar, en arrivant. Une carte SIM indonésienne coûte environ 6 € par jour, pour 6 Go de data valables 30 jours.

La question de la voiture plutôt que le scooter peut se poser en revanche si l’on passe tout son séjour au même endroit. Le départ et l’arrivée à l’hôtel (ou la villa) pouvant alors se faire en taxi ou en navette privée réservée à l’avance. Et le reste en scooter, si les distances que l’on compte faire sont acceptables.

Vous aurez le choix entre quelques loueurs à l’aéroport de Denpasar, mais pas forcément la liste de tous les loueurs « habituels ».

Comme souvent, je conseille de passer par un site comparateur de prix pour louer sa voiture (comme Rental Cars que j’utilise personnellement et conseille). On peut de cette manière facilement comparer les loueurs présents à Denpasar (Avis, Trac…), et faire des économies.

Le scooter

Des scooters garés à Bali

Le scooter : moyen de transport répandu pour conduire à Bali !

Nous en avons loué un pendant 2 jours afin de réaliser quelques déplacements ponctuels depuis l’une de nos villas de location. C’est un moyen de transport plutôt « fun » pour découvrir Bali, sur de petites distances du moins.

En revanche, d’expérience, ce n’est pas forcément simple à conduire quand on n’a pas l’habitude. Surtout pour s’insérer sur un axe principal !

Mais c’est comme pour tout : on finit par s’y faire et prendre un peu confiance en soi.

Forcément le scooter permettra de se faufiler plus facilement dans la circulation qu’une voiture, et la location coûtera moins cher également.

On trouve d’ailleurs bon nombre de « petits » loueurs (des locaux qui louent un scooter en bord de route, dans un petit magasin) : la location est donc facile pour ce moyen de transport très répandu à Bali.

C’est pour cette raison d’ailleurs que nous nous sommes laissés tenter !

Passer par un chauffeur

Un cycliste sur un vélo à Bali

Un cycliste sur la route

Il s’agit ici encore d’utiliser une voiture, mais via un chauffeur. Je pense que c’est le moyen de transport que je préfère finalement.

Cela dépend bien sûr de son type de séjour et de là où on loge, mais pour certaines activités il est possible de passer par un chauffeur, pour quelques heures ou à la journée.

Nous avons fait appel à un chauffeur 2 fois :

  • une fois pour nous amener au pied du Mont Batur afin de monter à son sommet et observer le lever du soleil. Il s’agissait d’une « excursion » avec chauffeur et guide (vous pouvez réserver une excursion de ce type sur cette page). Je la recommande d’ailleurs au passage : ce fut l’un de mes temps forts à Bali.
  • la seconde fois, en fin de séjour. Nous logions pour nos derniers jours à Bali, dans un hôtel du sud, en bord de mer, et avions rendu notre voiture de location. Le chauffeur est ainsi venu nous chercher à l’hôtel, et nous a emmené pendant une journée dans certains coins de Bali que l’on n’avait pas eu le temps de découvrir par nous-mêmes avec notre voiture de location. Il nous a fait office de guide également : une bonne expérience, sans prise de tête au volant et bien accompagnés.

Pour ce type de prestation, on peut aviser sur place, ou plus simple encore réserver en ligne sur cette page (cela coûte une quarantaine d’euros par jour).

Le chauffeur privé en auto-tour

Si conduire à Bali vous fait peur (et cela peut se comprendre), il existe aussi la solution de l’auto-tour. Un auto-tour est un séjour que l’on organise via une agence de voyage, mais de manière indépendante, avec un chauffeur privatif sur place qui vous accompagne.

Rizières de Jatiluwih, en terrasses, à Bali

Les rizières en terrasses de Jatiluwih

Pour l’avoir déjà pratiqué dans un autre contexte, c’est une solution de séjour sans prise de tête sur la conduite,  que l’on peut personnaliser, et sans les inconvénients d’un voyage de groupe impersonnel.

Parmi ces agences de voyages personnalisés (demandes de devis gratuites), on peut citer Evaneos.

L’objectif de ces agences est de s’occuper du séjour sur place, en permettant la souplesse pour s’adapter aux envies de chacun.

Elles ne s’occupent donc pas de la réservation des billets d’avion, laissant la liberté sur les dates, la compagnie aérienne, mais aussi pourquoi pas pour permettre d’avoir du temps avant ou après son circuit.

Mon bilan pour la conduite à Bali

Un chien allongé sur la route, à Bali

Un chien allongé sur la route…

La conduite à Bali est un élément à prendre en compte lors de ses préparatifs de voyage. D’expérience, on finit par s’habituer, mais chacun est plus ou moins à l’aise au volant et habitué à ces situations de conduite.

Si vous êtes dans vos préparatifs de voyage à Bali, vous pouvez consulter l’article du blog que j’ai dédié à mon voyage de 10 jours à Bali. J’y indique mon itinéraire, ce que j’ai visité, et mon retour d’expérience au global.

Et n’hésitez pas à venir raconter vos anecdotes sur la conduite, en commentaire, après votre séjour à Bali 😉 .