Visite de la zone démilitarisée en Corée (DMZ) : infos & retour d’expérience
La Corée a été séparée en deux durant le XXème siècle. Compte tenu du contexte (j’en parle plus loin), cette frontière a été élargie sous forme d’une bande de quelques kilomètres : une sorte de zone tampon. On parle de zone démilitarisée ou DMZ en anglais pour « Demilitarized Zone », dans laquelle on peut désormais se rendre afin d’en visiter quelques points marquants. En quoi consiste la visite de la DMZ en Corée ?
Cette zone n’est en effet pas dangereuse et son accès y est autorisé. Il est en revanche contrôlé, et se fait par le biais de sorties encadrées depuis Séoul. L’objectif de cette visite de la DMZ est donc de découvrir certains vestiges de l’histoire des deux Corée, et de comprendre ce qui s’y est passé.
Ayant eu l’occasion de m’y rendre (via cette excursion à la journée), je reviens dans cet article sur mon retour d’expérience. J’y aborde également quelques aspects d’un point de vue pratique.
En quoi consiste la visite de la DMZ en Corée du sud ?
Je l’ai évoqué en introduction : cette zone date du XXème siècle. Elle a plus précisément été mise en place suite à la guerre de Corée et son armistice en 1953. La séparation entre les deux Corée date quant à elle de la conférence de Yalta de 1945.
Elle a ainsi été mise en place afin d’instaurer une frontière élargie et limiter les risques d’une nouvelle guerre.
On peut se dire que cette zone militaire est inintéressante au premier abord, mais en réalité c’est différent car elle comporte plusieurs points d’intérêt notables.
La visite de la DMZ passe en effet par plusieurs de ces points, en fonction de la visite choisie. J’évoque ces alternatives un peu plus loin.
Principe de la visite de la DMZ
Comme évoqué plus haut, cette visite est encadrée. Il ne faut pas envisager s’y rendre avec sa voiture de location, passer un contrôle, et se promener sur les routes qui la traversent…
Cette visite de la DMZ passe en réalité par le biais opérateurs agréés, qui ont l’autorisation de se rendre sur certains lieux de la zone. On est donc ici dans le cadre d’une excursion en bus, avec un chauffeur et un guide (anglophone).
En fonction de l’option de visite choisie, l’excursion à la DMZ dure entre une demi-journée et une petite journée.
Les alternatives d’excursions
Il existe deux alternatives pour parcourir la DMZ entre les deux Corée. Celles-ci diffèrent en fonction de leur contenu, plus ou moins riche, jouant ainsi sur la durée de l’excursion, et son prix bien sûr.
Ayant eu l’occasion de m’y rendre, je reviens plus loin dans l’article en détail sur les différents points d’intérêt par lesquels on passe lors de la visite de la DMZ. J’aborde ici uniquement les différences sur le contenu des deux excursions.
La visite de base dans la zone coréenne démilitarisée
Il s’agit ici de la visite de base que l’on peut réaliser dans la DMZ. On peut la réserver sur cette page. Cette excursion comprend les arrêts suivants :
- un observatoire situé sur les hauteurs. Il permet d’avoir la visibilité au loin sur la Corée du nord, avec quelques points d’intérêt que j’évoquerai plus bas.
- la gare de Dorasan, qui avait pour objectif de faire jonction entre les deux Corée, et qui est aujourd’hui inutilisée.
- un tunnel d’infiltration creusé par le nord durant les années 1970, et le musée consacré à la DMZ.
Cette prestation de base dure environ 6 heures.
Des options sont proposées au moment de la réservation, avec notamment la prise en charge depuis votre hôtel, l’inclusion du petit-déjeuner, déjeuner, etc…
Vous pouvez voir le prix et les disponibilités restantes à vos dates directement depuis cet encart :
L’excursion incluant la JSA
Cette visite inclut les mêmes points d’intérêt que ceux que j’ai cité dans le paragraphe précédent, mais avec un complément notable : la visite de la Joint Security Area (JSA).
Cette petite zone, incluse dans la DMZ est l’endroit où les forces des Corée du Nord et du Sud se rencontrent. Elle fait en quelque sorte office de terrain neutre, et on l’appelle en conséquence régulièrement « village de la trêve ».
Cette excursion est plus complète que la précédente, mais elle n’est pas souvent (pour ne pas dire rarement…) accessible, pour différentes raisons (militaires entre autres). En conséquence, elle :
- dure plus longtemps (compter ici 9 heures)
- coûte plus cher
- est plus prisée que la précédente, malgré son coût supérieur.
A l’heure où je mets à jour cet article (en 2024), elle n’est même plus proposée…
Dans mon cas, c’est celle-ci que j’avais réservé. Néanmoins, nous avons appris le matin même que pour des raisons administratives, l’accès à la JSA n’était pas possible ce jour-là (cela peut arriver, il s’agit d’une zone militaire avant tout !).
Nous avons donc réalisé l’excursion sans la JSA, et en se faisant rembourser la différence sans souci. Malgré ce point négatif, je l’ai appréciée.
L’intérêt de faire la visite de la DMZ depuis Séoul ?
Avant d’évoquer dans les prochains paragraphes quels sont les points d’intérêt compris dans cette excursion dans la DMZ de Corée, quelques mots sur l’intérêt global de la chose.
Il faut avoir en tête que les coréens du sud ont vécu de nombreuses guerres dans leur histoire. Beaucoup avec les japonais (invasions japonaises), mais aussi la guerre de Corée au milieu du XXème siècle qui a causé environ 3 millions de morts.
Les coréens (du sud) ont toujours cet esprit de vouloir faire connaître ce passé au reste du monde. Du moins, c’est ainsi que je l’ai ressenti à plusieurs reprises durant mon séjour, que ce soit pour cette visite de la DMZ ou à d’autres moments.
Permettre un accès encadré à cette zone et l’ouvrir aux touristes semble important pour les coréens du sud.
Certains peuvent y voir un tourisme inadapté, mais je n’ai pas ressenti ce point. J’ai personnellement eu l’impression d’une Corée qui souhaite faire connaître son histoire par le biais de cette sortie, que l’on pourrait assimiler à un musée, mais nettement plus concrète. Le nombre limité de places pour se rendre dans la DMZ conforte mon ressenti.
Les différents points d’intérêt de la visite de la DMZ
L’observatoire de Dora
Cet observatoire (« Dora observatory » en anglais) se situe sur une colline de la DMZ, ce qui permet de prendre un peu de hauteur.
Il fait face au nord, donc à la Corée du Nord. Afin de pouvoir observer davantage le panorama, des jumelles sont à disposition (en accès libre, gratuit).
Cet observatoire comporte deux étages. Celui sur le toit est à l’air libre, et celui au premier étage est abrité. On y trouve une cafétéria dans laquelle on peut prendre un café ou une boisson, avec vue sur l’extérieur donc.
Les éléments notables dans le paysage que propose cet observatoire de Dora sont les suivants.
Des drapeaux de la Corée du sud et du nord
On compte donc deux drapeaux, sur chacun des territoires coréens. L’objectif pour l’un comme pour l’autre était de montrer où est son territoire, et surtout qu’on puisse le voir de loin.
Ce second objectif a donné lieu d’ailleurs à une surenchère entre les deux pays sur la taille du drapeau.
Celle-ci a amené au fait que le drapeau nord-coréen que l’on aperçoit est à 160 mètres de hauteur. C’est le plus grand drapeau du monde !
Néanmoins, on ne s’en rend pas forcément compte vu la distance à laquelle il se trouve par rapport à l’observatoire…
Ce drapeau se situe sur la commune de Kijong-dong, un village de propagande construit dans les années 1950. Kijong-dong avait pour but de montrer de loin une bonne image de la Corée du Nord.
En réalité, personne n’habitait ce village. Tous les soirs, les lumières s’allumaient automatiquement dans les habitations pour faire croire à une présence humaine…
Le complexe industriel de Kaesong
Ce complexe, ou zone industrielle de Kaesong se situe à proximité de la DMZ, à quelques kilomètres au nord. Sa construction date de l’époque où s’est développé le programme de la « Politique d’ensoleillement » (« Sunshine Policy »).
Cette politique est apparu à la fin du XXème siècle, dans un contexte d’écart économique grandissant entre les deux Corée (faillite, famine, retards sur le plan industriel en dehors du programme des essais nucléaires, etc…). Elle avait ainsi pour objectif d’assouplir l’attitude de la Corée du Nord en réduisant cet écart économique et en rétablissant des communications entre les deux pays.
Les travaux de construction de ce complexe ont débuté en 2003, et il a été ouvert en 2004. Il comportait des zones résidentielles, des hôpitaux, centres commerciaux, des industries, stations services, etc…
Toutes ces installations ont été mises en place par une quinzaine de sociétés sud-coréennes. En 2013, ce complexe, ou petite ville, employait près de 50 000 sud-coréens et environ 1000 nord-coréens.
Mais les tensions récurrentes entre les deux pays sont passées par là, avec des phases d’arrêt et de redémarrage d’activité.
A l’heure actuelle, et depuis 2016, cette zone est inoccupée car la Corée du sud a estimé que ses investissements servaient en partie à financer le développement des essais nucléaires nord-coréens.
On aperçoit donc ce complexe, vers le nord-ouest, depuis l’observatoire de Dora.
Même si l’on ne peut pas s’y rendre (rappelons qu’il est géographiquement situé en Corée du Nord), c’est l’un des points notables de cette visite de la DMZ, car les informations fournies permettent de bien comprendre les relations entre les deux Corée.
La JSA
On l’aperçoit de très loin, mais elle est dans le paysage. La JSA (pour « Joint Security Area ») est l’espace à l’intérieur de la DMZ où avaient lieu les rencontres entre les dirigeants des deux Corée.
Depuis fin 2018, il a été convenu qu’elle ne servirait plus à cet effet. J’en reparle plus loin car elle fait parti des endroits que l’on peut visiter durant cette excursion dans la DMZ.
Fin juin 2019, le président nord-coréen Kim Jong Un et le président américain Donald Trump se sont brièvement rencontrés dans cette JSA, dans le cadre d’une rencontre très médiatisée.
La gare abandonnée de Dorasan
Cette gare ferroviaire a été mise en service en 2007, et elle avait pour objectif de faire transiter des trains de marchandise entre les deux pays.
En l’occurrence, son intérêt principal était de faire acheminer des matériaux jusqu’à la région industrielle de Kaesong dont j’ai parlé plus haut.
Les trains pouvaient alors revenir avec des produits finis fabriqués dans la zone industrielle, avec un objectif d’un trajet par jour.
A la suite de tensions (et comme indiqué plus haut avec le complexe de Kaesong), cette gare a par moment été ouverte, puis fermée.
Aujourd’hui, elle n’est plus utilisée mais reste là comme symbole d’une future éventuelle réunification.
Elle sert donc actuellement pour le tourisme avec deux possibilités :
- pouvoir faire l’objet d’un aller-retour, sur la journée, depuis Seoul. Je ne vois pas vraiment l’intérêt, mais soit… De ce fait, quand je parle de « gare abandonnée », c’est un abus de langage car elle sert encore un peu à cet effet.
- être incluse comme étape lors de la visite de la DMZ. C’est à cette occasion que je m’y suis donc rendu.
Le hall de gare comporte quelques photos qui illustrent l’histoire récente de la Corée, et ses périodes de coopération et de désaccord entre les deux pays.
Mais il est surtout possible d’acheter au guichet un ticket pour se rendre sur le quai de gare. Celui-ci coûte 1000 Won (moins d’un euro).
Vu le prix, je conseille de le faire, car c’est surtout à cette occasion que l’on se rend de compte de l’aspect quasi désertique de cette gare.
Le troisième tunnel
Avant de parler du « troisième » tunnel, quelques mots sur ces tunnels. Ils ont été découverts petit à petit, et en général par hasard par les sud-coréens au fil des années, avec la découverte d’un :
- premier tunnel en 1973
- second en 1975
- quatrième en 1990
Ces tunnels, construits par les nord-coréens, avaient pour objectif de pouvoir déboucher en Corée du sud et faire circuler des soldats à l’intérieur. Le tout avec l’idée d’aller attaquer Séoul…
Les sud-coréens considèrent qu’il existe probablement encore d’autres tunnels non découverts.
Ce troisième tunnel d’infiltration est celui découvert en 1978, et il était déguisé en mine. Il a été trouvé à une quarantaine de Seoul seulement, et on estime qu’il aurait permis de faire circuler environ 30 000 soldats par heure !
L’accès à ce tunnel se fait en descendant une pente plutôt raide. Les éléments notables à connaître pour cette « visite » sont :
- un casque est fourni pour éviter de se faire du mal en parcourant le tunnel. On s’en rend compte quand on entre réellement dans le tunnel, quand on est dans les profondeurs : le « plafond » n’est pas très haut, et on peut se cogner facilement.
- les photos sont interdites, quel que soit l’appareil. Il faut donc laisser en consigne son appareil photo et son smartphone avant de descendre (c’est gratuit).
La visite de ce lieu s’accompagne d’un musée dédié à la DMZ, avec quelques photos, un plan de la zone, ainsi qu’une salle de projection. On assiste à un film de quelques minutes expliquant ce qu’est cette zone, avec un focus sur les différents tunnels. J’ai trouvé ce film d’un ton assez propagande contre la Corée du Nord…
Le parc Imjingak
Je l’évoque en dernier, mais en réalité c’est le premier point d’intérêt de cette excursion dans la DMZ. Il se trouve avant l’entrée dans celle-ci, avant d’emprunter le pont de l’Unification.
On trouve dans ce parc des sculptures et monuments commémoratifs en hommage aux victimes de la guerre de Corée.
Au-delà des sculptures on peut également découvrir un ancien wagon, criblé de tirs, vestige de cette guerre. L’arrêt dans ce parc est rapide.
On trouve également sur place une plateforme d’observation, mais qui ne permet pas de voir grand chose comparé aux autres points d’intérêt de la DMZ dont j’ai parlé plus haut. Et ceux de la JSA dont je vais parler maintenant.
Les points d’intérêt de la JSA (Joint Security Area)
En français on peut traduire JSA par « zone de sécurité commune ».
Elle se situe géographiquement dans le village de Panmunjom, mais celui-ci est inhabité depuis qu’il a été détruit pendant la guerre.
Aujourd’hui il ne reste de Panmunjom que cette JSA constituée du bâtiment construit pour la signature de l’accord d’armistice en 1953, et un musée de la Paix.
Depuis 2018, cette zone a été désarmé, et elle est orientée vers le « tourisme », afin d’être visitée. Les visites dans la DMZ de Corée sont donc encadrées, avec des horaires à respecter (en l’occurrence entre 9h et 17h).
Ces actualités font que le programme de la visite de la JSA, les horaires, etc… peuvent varier. Et même être annulées si le contexte l’impose. On reste malgré tout dans une zone militaire, il faut le savoir.
Les points d’intérêt à visiter dans la JSA sont les suivants :
- le bâtiment qui servait de lieu de rencontre pour les familles séparées par la frontière entre les deux Corée. On parle de « Freedom House », ou « maison de la liberté » en français.
- la salle où l’accord d’armistice de Corée a été signé en 1953.
La JSA se situant à l’intérieur de la DMZ, le passeport est obligatoire. Un contrôle supplémentaire est opéré sur place.
En pratique
Cette zone s’étend le long de la frontière entre les deux Corée, soit sur près de 240 km. En pratique, l’excursion dans la DMZ se fait dans la partie où se sont développés les points évoqués dans cet article.
Le départ pour la visite de la DMZ de Corée
Visiter la DMZ consiste ainsi à visiter une petite partie de celle-ci. En l’occurrence il s’agit d’une zone située au Nord-Ouest de Séoul (à environ une heure de route).
C’est donc naturellement depuis la capitale que se font les départs pour l’excursion dans la DMZ.
En fonction de la prestation choisie, le départ se fait depuis des endroits différents.
Pour celle que je recommande (celle-ci), qui correspond à celle que j’ai faite, le départ se fait soit :
- depuis le Koreana Hotel (près de l’hôtel de ville)
- depuis la station de métro Hongik University (dans la partie ouest).
Compte tenu de l’heure de départ, aux alentours de 8h du matin, et des temps de trajet, je recommande de loger à proximité du lieu de départ. Ne serait-ce que pour une ou 2 nuits durant votre visite de Séoul.
Les formalités
Au moment du départ (sur le point de rencontre), un contrôle est réalisé sur son identité. Il faut donc bien avoir avec soi son passeport.
Et de la même manière, lorsque le bus entre dans la DMZ, un contrôle militaire est effectué, avec vérification du passeport également.
Bref, le passeport est indispensable, et ce point est bien rappelé plusieurs fois lors de la réservation.
Le repas du midi
En fonction de l’option sélectionnée, le repas du midi peut être inclus. Si vous prenez cette option, celui-ci se prend dans un restaurant qui se trouve dans la DMZ.
Ce repas est plutôt simple, avec le choix entre un plat avec viande ou sans viande. Il s’agit ici de cuisine coréenne, servi dans quelque chose s’apparentant davantage à une cantine qu’un restaurant. Mais l’on y mange correctement 🙂 .
Bilan sur ma visite de la DMZ de Corée du sud
Mon avis sur cette excursion
J’avais déjà entendu plusieurs fois parler de cette zone démilitarisée, et le fait que l’on pouvait s’y rendre.
Durant mes préparatifs de voyage en Corée du sud, j’ai pu constater que se rendre dans la DMZ permettait de découvrir des sites concrets qui marquent l’histoire de ces deux pays. Je pense notamment à la JSA, au 3ème tunnel, et à la gare « presque » abandonnée.
Ainsi, au-delà de juste se rendre physiquement dans cette zone, on en apprend beaucoup sur l’histoire récente de la Corée. Les différents points d’intérêt inclus à l’excursion permettent de donner du concret à cette histoire.
Cette excursion amène ainsi un aspect culturel différent lors de son voyage en Corée du sud, avec ce focus sur la guerre de Corée et les impacts sur son histoire actuelle.
L’aspect touristique ?
L’aspect bus touristique avec un guide me laissait supposer une absence de souplesse dans l’organisation, mais finalement elle est bienvenue.
D’une part le guide explique pas mal de choses sur la Corée durant le trajet (en anglais). Et l’on accède aussi de cette manière aux endroits intéressants de cette zone, qui permettent de donner du concret à la visite.
Un point à noter tout de même : la contrepartie de cet aspect touristique sur les différents sites où l’on se rend (ceux hors JSA) est l’émergence de services « dérivés ».
Je pense à certaines boutiques de souvenir par exemple. Ou à la petite cafétéria dans le bâtiment de l’observatoire de Dora. Ce sont les dérives du tourisme, et c’est un peu comme partout maintenant… Cela reste néanmoins relativement discret.
En espérant avoir pu vous éclairer sur cette zone démilitarisée en Corée du sud, et ce que les excursions permettant de s’y rendre contiennent !