Visiter San Francisco en 2 jours : guide pratique & retour d’expérience
Lors d’un voyage en Californie, visiter San Francisco est un incontournable. Cette ville comporte en effet à la fois des points d’intérêt bien connus, et peut se placer facilement en première ou en dernière étape d’un road trip dans l’ouest américain.
C’est dans ce contexte que j’ai passé 2 jours à San Francisco pour la visiter. Je reviens ainsi dans cet article sur mon retour d’expérience, en partageant ce que j’ai fait sur ces 2 jours, mais également ce que je n’ai pas fait, et pourquoi. Je partage en fin d’article également des conseils pratiques pour organiser sa visite de San Francisco (transports, comment rejoindre l’aéroport, quel quartier cibler pour séjourner).
Quelques éléments de contexte : j’ai découvert San Francisco dans le cadre d’un road trip dans l’ouest américain de 15 jours. Je suis arrivé en soirée, et y ai passé 2 jours plein et 3 nuits.
Jour 1 : Golden Gate et centre-ville
Arrivés fraîchement la veille au soir vers 22h, nous étions éveillés de bonne heure. En effet le décalage horaire de 9 heures est favorable pour être debout de bonne heure dans cette partie du globe…
Un coup d’œil à la météo : il faisait beau, et pas de pluie prévue durant la journée. Nous avons donc décidé de partir louer les vélos. J’avais repéré cette activité durant mes préparatifs de voyage à San Francisco, et l’avait inscrite à mon programme.
Faire une boucle à vélo par le célèbre pont
Louer des vélos pour visiter San Francisco est une activité « touristique » répandue, ceci pour plusieurs raisons :
- elle est un moyen plutôt original de parcourir la ville, mais surtout aussi ses alentours.
- c’est l’occasion de se rendre au pont du Golden Gate, et de le traverser. Le faire à pieds est faisable bien sûr, mais il faut déjà s’y rendre (il faut plus d’une heure à pieds depuis les pier, et en transport en commun ce n’est pas beaucoup mieux compte tenu des changements). Puis le traverser à pieds pour aller voir le point de vue du Bridge View Vista Point, de l’autre côté, rajoute encore 3km.
- elle permet de revenir en ferry par la baie (aux départs de Sausalito ou Tiburon), et de disposer de points de vue sur San Francisco depuis celui-ci.
La boucle que j’ai réalisée a consisté à partir des quais, longer la baie en direction de l’ouest (avec le Golden Gate en ligne de mire).
Puis le traverser, déjeuner dans la petite ville de Sausalito, puis prolonger la balade jusque Tiburon (une quinzaine de kilomètres plus loin). Tiburon est face à San Francisco, de l’autre côté de la baie. Nous y avons pris le ferry (avec les vélos donc) pour revenir et ainsi terminer notre boucle.
J’ai dédié un article complet sur le blog à ma balade en vélo à San Francisco. Je reviens sur cette expérience, et partage des conseils pratiques pour l’organiser.
Cette location coûte une trentaine d’euros par personne à la journée. Il est prudent de les réserver à l’avance (sur cette page).
Voir les otaries du Pier 39
C’est une particularité à San Francisco : la présence d’otaries (ou plutôt des « lions de mer » pour être précis) sur l’un de ces Pier. Le Pier 39 donc en l’occurrence.
Cela peut paraître étonnant, mais de manière naturelle ces animaux viennent spécifiquement sur ce ponton !
Leur présence en ce lieu n’est que supposée, mais elle serait liée à un tremblement de terre qui a eu lieu en 1989. Ces otaries se seraient progressivement rapprochées de la baie pour s’y réfugier, avant de s’installer dans cette zone du Fisherman’s Wharf.
On en dénombre plusieurs centaines en tout. Et même si elles ne sont pas toutes toujours présentes sur ce ponton, il y en a toujours.
Cette présence d’otaries attire du monde, et elle fait partie des petits détours qui ne coûtent rien lors de la visite de San Francisco.
Descendre la Lombard Street
Cette rue est un symbole de San Francisco car elle allie à la fois la représentation des rues en pente, et un très beau cadre. La Lombard Street est ainsi représentative car :
- elle est très pentue (c’est l’une des rues les plus pentues).
- la route est sinueuse, composée de lacets très rapprochés
- cette route est par ailleurs fleurie d’hortensias (en fonction de la saison bien sûr), et bordée de haies et d’arbustes.
En réalité, c’est un abus de langage de parler de la Lombard Street comme je l’ai fait. On parle en effet d’une petite partie de la Lombard Street, car celle-ci traverse le centre-ville d’Est en Ouest sur plus de 4 km !
Le tronçon de la Lombard Street dont je parle ici, et le plus connu donc, est celui situé entre les perpendiculaires de la Hyde Street (« en haut ») et de la Leavenworth Street (« en bas »).
La vue sur cette rue la plus significative est celle du bas, car on apprécie pleinement tous les éléments que j’ai cité plus haut (aspect très pentue, les lacets, et les fleurs). Mais la vue du haut est jolie aussi, avec les maisons en contre-bas et la Coit Tower au loin.
La promenade en cable-car
Le cable-car est le tramway historique San Francisco, et il est mondialement connu car il s’inscrit dans un contexte de rues très pentues.
Ces cable-car sont des tramways tirés par des câbles. Concrètement ces tramways ne disposent pas de moteur : ils s’accrochent à un câble en mouvement, et qui les tire.
Officiellement ces cable-car font partie du réseau de transport en commun. Dans les faits, on est surtout face à une attraction touristique, l’intérêt étant de « faire un tour » dans l’un des tramways mythiques.
Il existe 3 lignes qui permettent de parcourir San Francisco, les :
- Powell-Mason Line
- Powell-Hyde Line
- California Line
Après une bonne vingtaine de minutes d’attente, nous avons emprunté la Powell-Hyde Line, au départ de son terminus, afin de remonter la Hyde Street.
Notre hôtel étant situé dans le quartier de Union Square, nous y sommes descendus (pour info il s’agissait du Touchstone Hotel, d’un bon rapport qualité / prix pour San Francisco).
Nous avons donc pris le cable-car à la fois pour le côté découverte (monter des pentes raides dans un tramway tiré par un câble), et aussi pour le côté moyen de transport.
Le prix du ticket pour emprunter un cable-car est de 7 $. Si vous optez pour le San Francisco CityPass (disponible à l’achat sur cette page), ce transport est inclus pendant 3 jours (en illimité). Ce pass est intéressant si l’on compte visiter les musées et sites qu’il intègre (musée d’art moderne, aquarium, muséum d’histoire naturelle, etc…).
Jour 2 : Alcatraz et quartier ouest
Visite de la prison d’Alcatraz
La prison d’Alcatraz est un autre symbole de San Francisco, et il est difficile de passer à côté ! Alcatraz est en fait le nom de l’île (assimilée à un gros rocher) qui se trouve dans la baie.
On l’aperçoit donc très bien depuis les quais, ou encore depuis le Golden Gate.
Visiter San Francisco sans inclure la visite d’Alcatraz était inconcevable pour nous. En effet, au-delà de l’apercevoir au loin, l’intérêt premier est surtout de se rendre sur cette île pour visiter la prison.
Il faut néanmoins savoir tout de suite que cette visite se prépare et ne s’improvise pas comme la visite d’un musée ! Son accès est limité en nombre de places, et attractivité oblige, il faut s’y prendre à l’avance pour obtenir des tickets (billets disponibles sur ce site en anglais, où l’on paye en dollars).
Lors de l’achat de ses tickets, on sélectionne une date et un horaire pour prendre le ferry. Cet achat conditionne donc son plan de visite de San Francisco. Dans mon cas, j’avais fait le choix de visiter Alcatraz le matin afin d’avoir l’après-midi disponible. Je ne regrette pas ce choix.
J’ai dédié un article complet sur le blog sur ma visite de la prison d’Alcatraz. J’y partage les informations importantes à connaître pour y préparer sa visite, notamment pour l’achat des tickets, et où se trouve l’embarcadère. Ainsi que mon retour d’expérience bien sûr sur sa visite instructive.
Pour info, si c’était à refaire, je profiterais de ce combiné. Celui-ci inclut à la fois le billet pour Alcatraz et une croisière en voilier dans la baie, avec un tarif inférieur à la somme des deux pris indépendamment. Pour cette alternative, je conseille de visiter Alcatraz tôt le matin et de profiter du voilier en fin de journée. Ce combiné n’existait pas lors de ma visite de San Francisco.
Alamo Square et les « Seven Painted Ladies »
Le Alamo Square est un parc qui se situe dans les hauteurs. Sa particularité est qu’il permet de disposer d’un superbe point de vue sur San Francisco, l’un des plus connus également.
Ce parc est en effet bordé par une route au bord de laquelle sont alignées des maisons d’architecture victorienne, typiques de San Francisco.
Et en l’occurrence ici, un alignement de 7 maisons colorées dans des tons pastels, que l’on nomme communément les « Seven Painted Ladies ».
Ces maisons ont été bâties à la fin du XIXème et début du XXème siècle, avec comme thématique de peindre les façades sous 3 tonalités d’une même couleur.
Elles sont habitées et ne se visitent pas. On parle ici uniquement d’un point de vue avec le parc et ces maisons au premier plan, et en arrière-plan le centre-ville, avec entre autres la Transamerica Pyramid et sa forme pointue !
A noter que pour ceux qui souhaiteraient découvrir l’intérieur d’une maison victorienne de ce type, on trouve quelques appartements en location qui permettent de le faire. Comme par exemple cet appartement dans une belle maison typique.
Quartier de Haight Hashbury
J’ai inscrit le quartier de Haight Hashbury à mon programme de visite de San Francisco car il est réputé pour son côté plutôt atypique.
Ce quartier dispose en effet d’une ambiance hippie que l’on retrouve un peu partout, que ce soit :
- dans les boutiques ou les bars
- sur les façades des maisons, avec de nombreuses peintures de street-art. Et parfois avec des connotations à la drogue et l’alcool (côté hippie oblige….).
Haight Hashbury tient son nom du fait qu’il inclut le croisement des rues de Haight Street et de Ashbury Street, dans son centre.
C’est un quartier plutôt calme et résidentiel dans lequel on peut se promener et entrer dans quelques boutiques, ou prendre un verre.
Personnellement, au-delà des peintures de street-art présentes un peu partout (et dont certaines sont vraiment très belles), je n’ai pas accroché plus que ça avec ce quartier.
Ce fut le dernier élément de notre visite de San Francisco, après un dernier passage éclair dans le quartier chinois.
En pratique
J’aborde dans les paragraphes suivants les aspects pratiques pour préparer sa visite de San Francisco. Ils sont basés sur mes propres préparatifs de voyage, ainsi que sur mon expérience sur place.
Où dormir ?
San Francisco présente deux particularités qu’il faut connaître avant de chercher où l’on va y dormir :
- elle est grande, et le système de transport en commun pas très bien adapté. Disposer d’un hôtel bien situé est donc essentiel pour ne pas perdre trop de temps, surtout sur 2 ou 3 jours de visite.
- c’est une ville où la vie est relativement chère. Le coût d’un hôtel (ou appartement) est donc élevé comparé aux autres villes que l’on parcourt lors d’un road trip dans l’ouest américain. Elle est de loin la ville où les nuits d’hôtel m’ont coûté le plus cher !
Je conseille donc de cibler un quartier bien desservi par les transports en commun pour visiter San Francisco. Et idéalement dans le centre. Compte tenu de ces éléments, le mieux est donc de viser la zone Nord-Est, entre l’hyper-centre et les quais du Nord et de l’Est de la presqu’île de San Francisco. Concrètement :
Union Square
Le quartier autour de la place de Union Square est moderne. On trouve les transports en commun à proximité, ainsi que des restaurants, supérettes, etc… Parmi les hôtels, on peut citer :
- le Touchstone Hotel. C’est dans cet hôtel que j’ai passé 3 nuits, et il est correct.
- pour un budget plus conséquent : l’hôtel Omni.
Au nord, près de la baie
Dans les quartiers nord, on trouve également des hôtels, notamment le long de la Lombard Street (à environ 500 mètres au sud de la baie). Mais aussi à proximité directe de la baie, comme :
- le Francisco Bay Inn, dans lequel le petit-déjeuner est compris.
- l’hôtel The Suites at Fisherman’s Wharf
Pour davantage d’informations sur cette question du où dormir à San Francisco, vous pouvez consulter l’article du blog que je lui ai consacrée. Je reviens plus en détails sur les différentes contraintes à prendre en compte (situation géographique, durée sur place, budget), et balaye les différentes alternatives de logements.
Disposer d’un pass pour visiter San Francisco
Comme de nombreuses villes, visiter San Francisco peut se faire à l’aide d’un city pass. Ceci pour au global pouvoir faire des économies et en profiter au maximum.
Il en existe plusieurs ici, différents les uns des autres. Mais il faut savoir qu’aucun d’entre eux n’inclut la visite d’Alcatraz.
J’ai dédié un article complet sur le blog aux différents city pass de San Francisco. En indiquant en quoi ils consistent et à quels types de séjours ils conviennent. Vous pouvez le consulter pour obtenir davantage d’éléments, et vous aider à faire votre choix. En synthèse rapide :
Nom et lien du Pass | Avantage |
---|---|
San Francisco Explorer Pass (disponible ici) | Permet d'accéder à des attractions en choisissant parmi une liste. Le prix dépend du nombre d'attractions choisi. |
Go Francisco Card (disponible ici) | Accès à 25 attractions pendant un nombre défini de jours (de 1 à 5). Le prix dépend du nombre de jours choisi. |
San Francisco CityPASS (disponible ici) | Carnet qui contient 5 attractions parmi les plus visitées à San-Francisco |
SightSeeing Pass (disponible ici) | Accès à une trentaine d'attractions de San-Francisco en choisissant parmi une liste. Le prix dépend du nombre d'attractions choisi. |
Pier 39 Pass (disponible ici) | Un pass qui permet de profiter de 5 activités présentes sur le Pier 39, ou au départ de ce ponton de San Francisco. |
Rejoindre San Francisco depuis son aéroport
Si vous arrivez ou quittez San Francisco par son aéroport, il faut savoir que celui-ci se trouve à une quinzaine de miles au sud de la ville (soit près de 25 km). Pour le rejoindre, plusieurs alternatives :
- en transport en commun, via le BART (« Bay Area Rapid Transit »). Le prix du ticket pour le BART varie en fonction du trajet effectué. A titre d’information, un ticket entre la station Powell, dans le centre-ville de San Francisco, et l’aéroport, coûte environ 9 $, pour un trajet d’une demie-heure.
- en taxi, ou Uber. Le prix du trajet varie en fonction du trafic (de l’ordre d’une quarantaine de dollars).
- via un transporteur réservé à l’avance. Vous pouvez consulter et réserver une prestation de ce type sur cette page. Elle présente les différentes alternatives, à tous les prix.
Au passage, comme pour tout séjour aux Etats-Unis, n’oubliez pas de faire votre demande d’ESTA, l’autorisation électronique de voyage qui permet de s’y rendre pour des raisons touristiques. Cette demande de formulaire ESTA se fait en ligne, et son contrôle se fait dans le premier aéroport par lequel on arrive aux Etats-Unis.
Se déplacer
San Francisco, par sa configuration avec ses nombreuses collines, n’est pas adaptée pour disposer d’un réseau de transport en commun efficace. En effet :
- la ligne de tramway classique se trouve autour du centre-ville, près de la baie, ou bien dans les zones du centre-ville qui sont plates.
- les lignes de cable-car, adaptées pour les rues en pente, sont prisées des touristes. Il faut donc attendre un bon moment avant de pouvoir monter dedans en principe.
- le réseau de métro dessert surtout la périphérie, et pas l’hyper-centre.
Bref, même si l’on peut emprunter ces transports en commun, il faut en principe faire un ou plusieurs changements, et marcher, pour aller d’un point à un autre. De ce fait on marche beaucoup à San Francisco.
C’est notamment pour cette raison que la location de vélo est intéressante, ne serait-ce que pour se rendre vers l’ouest de la ville, du côté du Golden Gate, ou tout simplement longer les quais face à la baie.
Ces moyens de transports (tramway, cable-car, métro, bus) font parti de réseaux différents. En l’occurrence :
- le métro est celui du réseau Muni. Il est composé de 7 lignes. Le prix du ticket est de 2,50 $.
- le tramway (dit « street cars ») ne concerne qu’une seule ligne : la ligne F. Elle longe notamment les quais, et permet de rejoindre l’embarcadère pour se rendre à Alcatraz. Le prix du ticket est de 2,50 $.
- les cable-cars, sur un réseau de 3 lignes. J’en ai parlé plus haut, le prix du ticket est de 7 $.
- les bus, du réseau Muni également (vous pouvez consulter les horaires et les arrêts sur cette page).
Où manger ?
Comme pour les grandes villes américaines, on retrouve bien sûr les chaînes classiques pour manger. Avec notamment de nombreux Starbucks, utiles pour le petit-déjeuner si celui-ci n’est pas compris dans le prix de sa chambre d’hôtel.
Au-delà du centre-ville on trouve aussi des restaurants près des jetées (les « Pier »), mais ceux-ci sont davantage « touristiques ». Je pense notamment à ceux que l’on trouve au niveau du Pier 39 où l’on peut voir les otaries, et où se situe également l’aquarium (l' »Aquarium of the Bay »). Ces restaurants sont certes non loin de la baie, mais ce coin est un peu « folklorique ». A éviter à mon sens.
On trouve également de quoi manger sur le pouce par endroit, avec de petits stands proposant par exemple des hot-dogs.
Dans le centre-ville, près du quartier du Union Square où nous logions, je conseille :
- le restaurant californien Farm Table, qui propose des sandwichs, toasts et salades à base de produits issus de vendeurs locaux.
- la pizzeria Del Popolo
Mon avis sur cette visite de San Francisco en 2 jours
Ce que j’aurais pu faire autrement
Avec le recul je pense que j’aurais pu me passer du quartier de Haight Hashbury.
D’une part, même si les peintures de street art que j’y ai vue étaient belles, je n’ai pas accroché plus que ça avec ce quartier. Et d’autre part il est relativement éloigné de l’hyper-centre de San Francisco, ce qui pénalise le timing.
En contrepartie nous aurions pu au choix :
- inclure la visite du musée d’art moderne, ou MOMA. Celui-ci se trouve dans un bâtiment à l’architecture moderne, et il abrite notamment des œuvres d’Andy Warhol.
- nous rendre à la plateforme d’observation de la Coit Tower, afin de prendre de la hauteur sur San Francisco et sa baie. L’accès au sommet (à une cinquantaine de mètres de haut) se fait par ascenseur, et coûte une dizaine de dollars.
- nous rendre au Golden Gate Park, un immense parc à l’ouest qui comporte de nombreux jardins.
- garder nos vélos de location plus longtemps le premier jour et nous rendre à deux points de vue sur le Golden Gate que je n’ai pas fait. Il s’agit des points de vue depuis la Marshall’s Beach, au sud-ouest du pont. Et celui du Golden Gate View Point, au nord-ouest du pont, et sur les hauteurs (c’est le point de vue le plus connu d’ailleurs).
Mon bilan
Nous avons vraiment apprécié visiter San Francisco pour plusieurs raisons :
- cette ville est mythique, et la parcourir permet de concrétiser les idées que l’on s’en fait. Je pense au Golden Gate bien sûr, mais aussi à la prison d’Alcatraz et aux rues en pente.
- elle est agréable, par son côté maritime (en bordure d’une baie) et le climat qui va avec. Même si l’on peut lui reprocher d’être souvent couverte par les nuages, ou de subir un micro-climat, elle est aussi en contrepartie plus fraîche. C’est appréciable l’été, et cela tranche avec d’autres coins de Californie, notamment Los Angeles.
Dans le cadre d’un road trip dans l’ouest américain, je considère que 2 jours pour visiter San Francisco est la bonne durée.
Une journée serait trop courte pour en découvrir l’essentiel, et à l’inverse 3 jours, ou plus, de visite amènerait à inclure des points d’intérêt secondaires à mes yeux (parc, tour, musées, aquarium, etc…). Pour visiter San Francisco plus en profondeur, il faut bien évidemment y passer plus de temps, au moins 4 jours.
En espérant vous avoir été utile si vous êtes dans vos préparatifs de voyage. N’hésitez pas à me poser une question en commentaire si vous en avez, j’essaierai d’y répondre 😉 .
Et si vous êtes dans cette optique de visiter San Francisco, je vous souhaite un bon séjour !