Safari au Kenya : principe & conseils pour bien le préparer
Réaliser un safari au Kenya, ou plus généralement dans un pays d’Afrique, est souvent un vieux rêve. Et pour cause : observer des animaux sauvages dans leur milieu naturel, au cœur de superbes paysages, sont des moments que l’on souhaite pouvoir découvrir un jour.
Je suis passé par-là et j’ai donc réalisé ce rêve il y a quelques années. De par ce retour d’expérience, je partage dans cet article mes conseils pour préparer un safari au Kenya.
Un safari au Kenya : pour quoi faire ?
C’est la question qu’il faut se poser dès le départ avant même de commencer ses préparatifs.
- Est-ce que j’y vais pour découvrir quelques parcs et voir certaines espèces ou ai-je des envies particulières ?
- Est-ce que je veux faire de mon voyage au Kenya uniquement un enchaînement de safaris dans des parcs, ou est-ce que je veux me poser aussi au bord de la mer ?
- Quelle est la meilleure période pour faire un safari ?
- Et enfin : est-ce que je me sens de partir par moi-même, ou est-ce que je passe par une agence spécialisée ?
Je donne dans cet article des éléments de réponse à ces questions. Ainsi que des conseils pratiques pour préparer tous les aspects de son safari au Kenya.
Les espèces animales et les parcs
Evidemment un safari n’est pas une sortie au zoo. D’une part on n’observe que les animaux que l’on rencontre. Et d’autre part toutes les espèces ne sont pas rassemblées au même endroit, et il faudra de ce fait se rendre dans plusieurs parcs pour élargir le nombre d’espèces à voir.
Même si je ne défends pas forcément cette approche, l’une d’entre elles peut être de vouloir profiter de son safari au Kenya pour rencontrer les fameux « Big Five ».
Il s’agit de 5 espèces africaines « emblématiques » qu’il convient, selon certains critères, de voir lorsque l’on se rend en Afrique pour un safari.
C’est clairement subjectif et est issu d’un passé lié à la chasse, très loin des considérations actuelles pour lesquelles on part faire un safari au Kenya. Je pense à l’observation des animaux tout simplement, ou à la photographie bien sûr 🙂 .
J’ai dédié un article complet sur le blog à ce sujet, en indiquant où j’ai rencontré ces Big Five au Kenya. Je n’entre donc pas dans les détails ici, si ce n’est pour indiquer que pour augmenter ses chances d’atteindre cet objectif il faut se rendre dans plusieurs parcs !
Le safari au Kenya au cœur du voyage ?
La diversité des parcs et des espèces font que l’on peut passer facilement une semaine à traverser le pays.
Ce mode de voyage, itinérant, a pour but premier de parcourir une partie du pays (la partie sud en l’occurrence) afin d’aller à la rencontre des animaux.
Mais ce n’est pas l’unique alternative car il est possible aussi d’envisager son séjour au Kenya en bord de mer, du côté de Mombasa par exemple. Ou dans la capitale Nairobi. Puis de réaliser un ou plusieurs safaris, par soi-même ou via un prestataire local durant son séjour.
Cette approche est différente mais permet de coupler les aspects plage et découverte de la nature.
Pour ma part, j’avais opté pour la solution d’un safari au Kenya itinérant. J’étais passé par une agence qui propose des séjours personnalisés (comme celle-ci où les demandes de devis en ligne sont gratuites).
C’était un itinéraire à travers les parcs du Masai Mara, Amboseli, Nakuru et Tsavo.
Dans ce contexte j’ai passé ma première et ma dernière journée respectivement dans les villes de Nairobi et de Mombasa (au bord de la plage), afin de découvrir également ces deux villes kényanes.
C’est néanmoins clairement la partie safari que je retiens ! Visiter Nairobi ne présente que peu d’intérêt et le contraste à Mombasa entre ses apparences très pauvres et les hôtels de luxe en bord de mer m’a un peu choqué !
Je recommande donc clairement un séjour itinérant.
Les meilleures saisons pour un safari au Kenya
Il existe globalement 3 saisons dans cette zone de l’Afrique :
- la saison des pluies, d’avril à juin. On parle même de mousson.
- la période qui suit, de juin à novembre. C’est l’hiver dans cette partie du monde, et du fait des pluies des mois précédents la végétation est globalement verte.
- de décembre à mars : la période de l’été, plutôt chaude et sèche.
Il y a autant d’animaux quelque soit la saison, mais on notera tout de même les différences suivantes :
- pendant la saison des pluies, le sol peut se retrouver fréquemment trempé, rendant plus difficile les déplacements dans les parcs. Néanmoins avec un bon 4×4 ça passe ! En contrepartie les prix sont en général un peu plus bas durant cette période de l’année.
- la période de migration (notamment des gnous) des plaines du sud vers le Masai Mara a lieu généralement à partir du mois de juillet. Ils y retournent ensuite jusqu’en octobre.
Ces éléments font que les périodes les plus fréquentées sont celles en dehors de la saison des pluies. Avec une fréquentation supérieure encore pour les mois de juin à octobre pour deux raisons : la possibilité de profiter de la migration des gnous et de disposer d’un temps moins sec et moins chaud (une trentaine de °C).
Partir seul ou passer par une agence spécialisée ?
Même si sur ce blog j’évoque des destinations que j’ai visitées par moi-même, ce safari au Kenya fut différent. Je voulais profiter de ce séjour avec un guide qui connaît bien le terrain, afin de se donner le plus de chances possibles d’observer des animaux.
Si vous envisagez cette solution, je vous suggère les deux options suivantes :
Les « sur mesure »
Les agences de voyage au Kenya sur mesure, en général sur internet, travaillent directement avec des relais locaux selon des critères de qualité précis. Elles limitent ainsi les surcoûts liés aux intermédiaires.
Elles proposent ainsi différents types de safaris au Kenya, et il est possible de voir avec eux pour en planifier un sur-mesure. Les demandes de devis se font en ligne et sont gratuites. Se focalisant uniquement sur la prestation sur place, les réservations de billets d’avion sont à gérer par soi-même.
C’est vers une solution de ce type que je m’étais orienté, avec ce type de circuit incluant les principaux parcs du pays (Masai Mara, Nakuru, Amboseli et Tsavo).
Les « standard »
Celles-ci proposent des safaris dont l’itinéraire et les hébergements sont prédéfinis. Le séjour est bien sûr accompagné d’un guide francophone, spécialiste du terrain, sur place. Les circuits au Kenya proposés incluent ici le vol au départ de Paris, en faisant donc cette fois un package type « clé en main ».
Si l’on aime barouder, organiser entièrement son safari au Kenya est bien évidemment envisageable. Je donne des éléments à ce sujet dans les paragraphes suivants.
Elles ont en général pignon sur rue, et on sélectionne essentiellement par rapport à ses affinités. Mais aussi le prix, le budget, etc… On peut citer par exemple celles de Leclerc, Carrefour, TUI, etc…
Organiser soi-même son safari au Kenya
On peut également organiser son safari au Kenya par soi-même. C’est plus rare, mais certains font un road trip au Kenya. Je partage quelques éléments d’informations dans les paragraphes suivants.
Les réserves du Kenya
Il est important de connaître les réserves, ou parcs, dans lesquels faire étape pour un safari au Kenya. On distingue 2 grandes catégories de parcs :
- les principaux, ou incontournables, par lesquels on passe en principe pour un premier safari. Ils se situent globalement dans la partie sud du pays. Ce sont ces parcs que j’ai parcouru, et desquels les photos qui illustrent cet article sont issus.
- les secondaires, moins connus, vers le nord. Cette fois, on sort des sentiers battus. Ils sont davantage destinés à un second voyage au Kenya.
Concrètement, les réserves incontournables sont celles du Masai Mara, d’Amboseli, de Tsavo Ouest et Est, et le lac Nakuru.
Les parcs secondaires sont quant à eux ceux de Samburu, des Aberdares et de Meru. Tous situés entre 4 et 8 heures de route au nord de Nairobi, ils se combinent difficilement avec les principaux parcs du sud. A moins d’y passer au moins 10 jours.
J’aborde le sujet du prix pour entrer dans ces parcs plus loin dans l’article.
La conduite
Le réseau routier (en dehors des parcs) est plutôt en bon état, sur des routes le plus souvent en plaine. Pas de surprise à ce niveau-là donc. En revanche pour sillonner les parcs, on roule cette fois sur des pistes.
Même si ces pistes sont globalement « praticables », ça secoue quand même parfois beaucoup, et certaines sont bien abîmées par endroit. Bref le SUV ou le 4×4 est nécessaire afin d’être surélevé et de disposer des 4 roues motrices en cas de besoin.
Au niveau de la conduite en revanche ce n’est pas si simple : conduite à gauche, code de la route pas toujours respecté, routes mal éclairées, etc…
A noter également que louer une voiture coûte relativement cher dans ce pays ! Pour davantage d’informations sur ce sujet, vous pouvez consulter cet article sur le site de Lonely Planet. Il est complet.
La location de voiture pour un safari au Kenya
Je dis « voiture » mais je pense 4×4 / SUV. Même si dans les faits vous pouvez adapter le choix de votre véhicule en fonction des parcs parcourus, il y a de grandes chances que vous deviez disposer d’un 4×4 !
Difficile en effet d’imaginer un safari au Masai Mara, Amboseli, ou à Tsavo avec une voiture basse…
Pour la location d’un 4×4 à Nairobi, le prix est de l’ordre de 1000 € la semaine !
Afin de savoir quels sont les loueurs présents à Nairobi, et afin de réaliser des économies je conseille de passer par un site internet comparateur de loueurs de voitures. Pour cela, vous pouvez utiliser celui de Rental Cars.
Il existe également des prestataires locaux, spécialisés surtout dans la location de 4×4. Ils proposent des véhicules de différentes tailles, ou disposant d’un équipement de camping intégré sur le toit par exemple. Ils sont adaptés pour réaliser un safari au Kenya où l’on veut tout faire par soi-même.
On ne trouve en principe pas ce type de véhicule chez les loueurs habituels. Si vous envisagez d’effectuer une réservation de ce type, vous pouvez par exemple vous renseigner sur ce site (en anglais), et contacter le loueur directement. Je n’ai pas de retour d’expérience.
Le vol
Les principaux aéroports sont ceux de Nairobi (la capitale) et Mombasa (grande ville sur la côte Est). Elles sont séparées d’environ 500 km.
Si l’on regarde par rapport aux points d’intérêt principaux d’un safari au Kenya :
- la première est « bien situé » pour accéder aux parcs du Masai Mara, d’Amboseli, ou de Nakuru. Le « bien situé » est bien évidemment relatif, il faut compter tout de même 250 km environ pour se rendre au Masai Mara…
- Mombasa est plus proche que Nairobi pour accéder aux parcs de Tsavo (Est et Ouest). De plus, si vous souhaitez inclure une partie plage à votre séjour, ce sera à Mombasa ou ses environs.
Il existe différentes possibilités pour se rendre au Kenya en avion, les plus logiques étant Kenya Airways et Air France, en ligne directe. Mais on peut bien sûr envisager s’y rendre via une autre compagnie en réalisant une ou plusieurs escales. C’est ce que j’avais fait d’ailleurs en passant par la compagnie Ethiopian Airlines, avec escale en Ethiopie donc.
Pour trouver la compagnie aérienne qui répondra le plus à vos contraintes (prix, dates, horaires), je recommande de passer par un site internet comparateurs de vol. Je conseille pour cela celui de Skyscanner, bien connu et que j’utilise régulièrement.
Vous pouvez vous faire une idée des prix avec cet encart, l’aéroport de la capitale étant celui de Jomo Kenyatta :
Les logements durant un safari au Kenya
Le pays dispose d’un réseau d’hôtels (et surtout de lodges) plutôt bien fourni, tourisme oblige.
Si vous souhaitez réaliser son safari au Kenya par vous-mêmes, je vous partage les lodges que j’ai le plus apprécié durant mon séjour :
- Le Ol Tukai Lodge, au cœur de la réserve d’Amboseli.
- Le Sarova Saltlick Lodge (disponibilités sur cette page), du côté de Tsavo. Les chambres se trouvent dans des constructions posées sur pilotis, près d’un point d’eau où les animaux (essentiellement des éléphants, buffles et zèbres) viennent s’abreuver. Spectacle garanti ! C’est le coup de cœur de mon safari au Kenya. Les photos de cet établissement parlent d’elles-mêmes en principe 🙂 .
Autre possibilité également : le camping dans des camps dédiés, en tente, à proximité des parcs. C’est forcément plus rudimentaire.
Prix d’entrée dans les parcs
L’accès aux parcs nationaux est payant. Il existe plusieurs catégories de parcs pour lesquels les prix diffèrent.
Les principaux parcs de la partie sud du pays, que l’on visite lors d’un safari au Kenya, font partie de la catégorie la plus chère (je pense au Masai Mara, Amboseli, Tsavo ou Nakuru).
Le tarif appliqué n’est pas le même pour les kenyans que pour les touristes, et on est de l’ordre d’une soixantaine de dollars par adulte et par jour. A titre d’exemple :
- Pour le parc national du Masai Mara : 70 $
- Pour le parc national d’Amboseli : 60 $
On paye à l’entrée et on entre dans le parc avec sa voiture. Une fois à l’intérieur, il faut suivre les routes et pistes, sans s’en éloigner. Vous pourrez alors observer les animaux que vous rencontrerez sur les bords de route, ou même carrément sur la route parfois 🙂 .
L’avantage, quand on est avec un guide, c’est qu’il fait parti d’un « réseau » : dès lors que l’un d’entre eux croise quelque chose d’intéressant (une lionne par exemple) il l’indique à ses collègues par talkie-walkie.
Point important : d’un point de vue sécurité il est interdit de sortir des véhicules à l’intérieur des parcs !
Pour prolonger l’expérience du safari en voiture, il est par ailleurs possible de réaliser un vol en montgolfière au lever du soleil dans le Masai Mara. Ce vol est proposé par une société privée qui vient vous chercher dans votre lodge au petit matin. J’ai dédié un article sur le blog à mon expérience sur ce vol en montgolfière au Masai Mara. J’y indique également comment on peut la réserver.
Le matériel à emporter
Un voyage de ce type se prépare un minimum. Il est important d’emporter avec soi le matériel adapté pour en profiter au maximum. J’aborde maintenant ce sujet.
L’appareil photo
C’est l’un des principaux intérêts du safari : pouvoir photographier les animaux. Et si possible obtenir des photos réussies…
Les contraintes du point de vue de la photo sont multiples :
- on ne peut pas sortir de la voiture, donc on ne peut pas s’approcher, reculer, ou bouger tout simplement à sa convenance pour réaliser les photos.
- les animaux ne se trouvent pas toujours près de la voiture.
- certaines espèces sortent davantage en début et fin de journée, lorsque la luminosité n’est pas forcément idéale.
Vous l’aurez compris, il faut être bien équipé pour pouvoir réaliser de bonnes photos lors d’un safari au Kenya. A minima un bon réflex :
- permettant de faire des photos en basse luminosité avec une qualité acceptable (techniquement qui monte « bien » dans les ISO).
- un télé-objectif permettant de zoomer. A noter que même si votre zoom ne permet pas d’aller suffisamment « loin », si la photo est de qualité vous pourrez toujours la retailler par la suite.
- un pied (éventuellement) pour stabiliser tout ça. Même si l’on ne descend pas des voiture, les 4×4 disposent parfois d’une trappe permettant de sortir par le toit, et de stabiliser son appareil sur un petit pied.
J’ai dédié un article complet sur le blog à cet aspect de l’appareil photo pour faire un safari. Il peut vous être utile si vous envisagez de vous procurer un nouvel appareil ou du matériel photo avant de partir.
Les jumelles
On n’y pense pas forcément, se focalisant en général sur la photo, mais une paire de jumelles comme celles-ci sert lors d’un safari au Kenya.
Parfois, l’appareil photo est inutile car l’animal est trop éloigné. Les jumelles sont alors là pour en profiter de loin. Un safari est fait pour ça à la base de toute manière….
Certes les photos permettent de ramener des souvenirs et de se « faire plaisir » (pour les amateurs ou professionnels), mais l’observation des animaux reste quand même le but premier en général 🙂 .
Un guide sur la faune
Cela peut servir si l’on souhaite en apprendre un peu plus sur les espèces animales que l’on rencontre dans les parcs.
Evidemment on sait tous reconnaître un éléphant, une girafe et un zèbre. Mais cela se complique un peu quand on est face à des espèces comme le grand koudou, le dik-dik, ou la gazelle de Thomson par exemple 🙂 .
Un guide explicatif avec des photos permet de reconnaître les espèces pendant son safari au Kenya. Et d’en apprendre un peu plus sur celles-ci.
J’avais un livret de ce type et le regardais régulièrement. Même si mon guide m’en apprenait pas mal sur les espèces animales, on ne retenait pas tout. Parcourir le livret le soir permettait de remettre des noms sur certaines photos prises durant la journée.
Si vous souhaitez vous procurer un guide (en français) sur les mammifères d’Afrique, je vous recommande le Guide Delachaux sur les grands mammifères d’Afrique. Il est bien illustré et contient des informations utiles sur les animaux.
Quels vêtements pour un safari au Kenya ?
Quelque soit la saison il fait plutôt bon, voire chaud. Durant les saisons sèches, on est aux alentours de 30°C l’hiver, et 35°C l’été en journée. Donc inutile de prévoir des vêtements trop chauds.
Privilégiez les pantalons, car même si l’essentiel se fait en voiture, dans les lodges on se retrouve parfois à marcher un peu dans les broussailles.
Contre le soleil, puisqu’on passera du temps à regarder dehors, je conseille bien sûr les lunettes de soleil (évident), mais aussi un chapeau ou un bob.
Enfin, je recommande également d’avoir sur soi du répulsif anti-moustiques. La plupart des lodges disposent de moustiquaires donc la question se pose surtout si l’on campe.
Néanmoins cela va surtout dépendre de la saison et des parcs visités. Pour ma part, durant la saison sèche je n’ai pas été embêté avec les moustiques, si ce n’est un peu du côté du lac Nakuru, humidité oblige !
Ce qu’il faut prévoir avant de partir
Les vaccins à faire avant un safari au Kenya ?
Vous trouverez les informations nécessaires sur le site de l’institut Pasteur. Je ne vais pas me substituer à eux sur cet aspect important, d’autant que cela peut varier !
Un vaccin non nécessaire au moment de la rédaction de cet article pourrait en effet le devenir ultérieurement pour diverses raisons, et inversement.
Vous pouvez également en parler avec votre médecin traitant. Ne négligez pas cet aspect lors des préparatifs de votre safari au Kenya.
L’assurance
Si vous passez par une agence, ils vous proposeront probablement une assurance complémentaire.
Je ne parle pas des frais couverts par celle liée à votre carte de crédit, qui couvrent déjà pas mal de choses, notamment en terme de rapatriement. Mais de couvertures complémentaires comme par exemple l’assurance annulation, ou les frais d’hospitalisation sur place si le rapatriement n’est pas envisageable.
Un safari au Kenya n’est pas donné. Le fait de pouvoir annuler permet d’être plus serein. Pour ma part, j’avais pris un complément pour couvrir davantage les cas d’annulation et d’hospitalisation.
Il faut savoir en effet que dans le cas d’une hospitalisation, la mutuelle en France vous rembourse à hauteur du prix que cela coûte en France. Ce qui n’est pas forcément le même prix qu’au Kenya…
Bref, si vous souhaitez partir l’esprit tranquille, vous pouvez prendre une assurance pour quelques dizaines d’euros. Vous pouvez consulter pour cela par exemple l’offre de Chapka et faire un devis. Ils sont spécialisés dans le secteur du tourisme.
Le visa pour le Kenya
Le visa est obligatoire pour un safari au Kenya. Depuis 2015, pour simplifier les démarches, un VISA électronique peut être demandé en ligne. N’oubliez pas cette étape durant vos préparatifs !
Vous trouverez les informations nécessaires pour en faire la demande sur ce site internet de e-VISA.
Celui-ci est valable pendant les 90 jours suivant l’arrivée dans le pays, largement suffisant en principe.
La demande en ligne prend quelques jours seulement. On doit alors scanner son passeport pour en fournir la copie. Mais également indiquer les endroits où l’on va se rendre.
Si vous passez par un voyagiste, il se chargera en principe de ces démarches pour vous.
La monnaie et la langue
La monnaie officielle est le shilling kenyan (KSH). En gros 100 KSH = 1 €. Néanmoins le dollar américain est accepté un peu partout, et même l’euro parfois.
Certains lodges acceptent les cartes de crédit, mais prévoyez tout de même de la monnaie au cas où.
Dans tous les cas, vous pourrez retirer de l’argent dans la plupart des banques, ou dans les distributeurs automatiques. Si vous choisissez cette option, prévoyez de le faire quand vous êtes dans une grande ville.
Les langues officielles sont le swahili et l’anglais. Parler anglais est donc largement suffisant pour se débrouiller. Peu de monde parle le swahili en réalité.
Mon bilan et avis sur mon safari au Kenya
Réaliser un safari au Kenya est souvent l’aboutissement d’un vieux rêve, il convient donc de bien le préparer afin de ne pas revenir déçu.
Comme indiqué dans cet article j’étais passé par un voyagiste, plutôt haut de gamme, qui relayait un prestataire local composé de guides expérimentés.
Même si cela ne permet pas la souplesse d’un séjour organisé entièrement par soi-même, je ne regrette absolument pas ce choix. Il s’agit clairement de l’un de mes voyages préférés !
Pour un premier safari au Kenya, ce qui était mon cas, cibler les grandes réserves du sud, les plus connues, est je pense ce qu’il faut faire. Elles permettent de découvrir des paysages variés, mais aussi de nombreuses espèces animales. Difficile de revenir sans avoir vu les incontournables d’Afrique, y compris les fameux Big Five.
Quant à la durée, une semaine est un bon compromis entre le prix global du séjour sur place, la diversité des parcs, et le nombre de kilomètres à parcourir.
J’espère avoir pu vous éclairer si vous êtes dans l’objectif de faire un safari au Kenya, ou du moins que vous commencez à vous renseigner. Je vous souhaite dans ce cas un bon futur safari !